Bonjour à tous,
Je vous propose de vous associer à la vente de demi agneaux élevés en foret de Fontainebleau par Alexandre Faucher berger, avec qui l’AMAP de Dammarie travaille depuis quelques années.
Les demi agneaux seront livrés fin mars à Dammarie.
Nous vous demandons de vous pré-inscrire sur le tableau suivant en spécifiant bien un téléphone afin d’estimer les volumes.
https://framadate.org/
De plus, il me faudra un chèque de 60€ pour confirmer la commande et ce pour le 15 mars avec le contrat ci joint.
Vous pouvez le déposer dans ma boite ou le poster à cette adresse: Laurence Delaportas 209 rue de Mun 77190 Dammarie
Amapiennement
Laurence Delaportas
Depuis 2015, Alexandre Faucher, 26 ans, fait paître son troupeau de 200 brebis dans le massif forestier et renoue ainsi avec la tradition d’agropastoralisme.
Ce printemps, le promeneur de la forêt de Fontainebleau pourrait croiser une transhumance d’outre-temps, guidé par le doux son des cloches et les bêlements des brebis d’Alexandre Faucher. Depuis 2015, ce jeune homme de 26 ans, aidé de ses deux chiens de garde, fait paître son troupeau sur 180 hectares dans ce massif forestier. « C’est pour pérenniser les milieux ouverts de la forêt de Fontainebleau que j’ai eu l’idée de proposer à l’Office national des forêts (ONF) une solution écologique à leur entretien, explique le berger. Les pelouses, les landes et les chaos rocheux, où paissent mes deux cents brebis solognotes, une race ancienne, abritent une biodiversité végétale et animale caractéristique de cette forêt. »
En plus de sa mission d’écopâturage, Alexandre Faucher vend sa viande d’agneau à quatre Amap situées à proximité et à quelques agents de l’ONF. « La nature, observe-t-il, on ne la protège pas en la mettant sous cloche. Le seul moyen de le faire, c’est de lui donner une valeur économique, puisqu’il n’y a malheureusement que cela qui compte dans notre société. » Après avoir grandi en HLM à Melun (77), Alexandre Faucher a passé un Bac agricole, puis un BTS gestion et protection de la nature. « Quand j’étais petit, mon père m’emmenait me promener en forêt de Fontainebleau, se souvient-il. Sur les tableaux du musée du château, il y a toujours une scène de berger. Renouer avec la tradition de l’agropastoralisme, c’était pour moi un vrai challenge agroenvironnemental. »